Tout le monde peut-il devenir pilote de chasse ?

Les avions de chasse sont aujourd'hui de plus en plus sophistiqués. Les pilotes doivent être capable de tout analyser sachant qu'ils disposent maintenant d'affichages sur leurs visières et de viseurs tête haute devant eux. Ils font face à des situations cruciales. Des étapes sont très importantes par exemple le décollage, les breaks (virages serrés), l'atterrissage sur terre ou sur un porte avion, les missions de guerre. Les pilotes sont sous pression de leurs supérieurs, il sont aussi en coordination avec l'avion, un objet de haute technologie qui coûte cher (≈70 000 000 d'euros). Dans ces conditions le stress peut apparaître, tous les pilotes sont confrontés au stress. C'est l'un des facteurs les plus important d'accident, qui se trouvent pour la plupart autour des aéroports.

Les symptômes du stress sont : la bouche sèche, des tensions musculaires, de la transpiration, des crampes d'estomac, des douleurs thoraciques, la migraine... Les manifestations biologiques du stress et les réactions à cet état diffèrent en fonction de chaque individu.

De façon générale, elles évoluent en trois phases successives :

• Phase d'alarme, avec mise en jeu des mécanismes de défense de l'organisme par l'intermédiaire d'une sécrétion accrue d'hormone corticosurrénale ; elle s'accompagne d'un état de choc avec chute de la tension artérielle, abaissement de la température centrale, accélération du rythme cardiaque.

• Phase d'adaptation, pendant laquelle les mécanismes mis en jeu lors de la phase d'alarme se compensent ou même s'inversent, avec élévation de la tension artérielle et de la température.

• Phase d'épuisement : si les facteurs du stress persistent, les mécanismes d'adaptation sont dépassés et cèdent. Le stress peut être à l'origine de maladies aiguës (ulcères d'estomac) ou chroniques (hypertension artérielle).